l'asile.fr


RIP James by Whitewater

[/center]

Le monde de la musique est en deuil…:(

Mr Dynamite, Mr Soul Brother Number One, Mr James «parrain de la Soul» Brown nous a quitté dans la nuit du 24 au 25 décembre dernier à l'Emory Crawford Long Hospital d'Atlanta (Georgie) où il avait été admis samedi en raison d'une pneumonie grave. Il avait 73 ans...

Afin de lui rendre un petit hommage à notre façon, vous trouverez ci-dessous "un rapide condensé" des 60 ans de carrière de cet immense artiste.

Bonne lecture à tous et comme on dit: "allez, un petit dernier pour la route!".

Il voudrait être né le 3 mai 1928 à Barnwell (Caroline du Sud) bien qu'il déclare lui-même être né en 1933 à Macon (Georgie), dans ces conditions, difficile d'y voir clair!....

Peu après sa naissance, ses parents déménagent à Augusta (Georgie).
La famille étant pauvre, le jeune James les aide en ramassant du coton chez les propriétaires environnants ou en cirant les chaussures dans le centre-ville. À cette même époque, il commence à se produire dans les salles de danse de la région d'Augusta, mais il tombe petit à petit dans la délinquance.

À 16 ans, il commet une attaque à main armée pour laquelle il est condamné dans un centre de détention juvénile. Trois ans plus tard, sa peine est allégée et il est relâché à la condition de ne pas retourner à Augusta et de trouver un emploi.


The Famous Flames

Lors d'un séjour en prison, il rencontre un autre chanteur, Bobby Byrd, et intègre son groupe de rhythm and blues Avon, dont le style évolue et qui sera rapidement renommé The Famous Flames puis James Brown with The Famous Flames.
Le groupe se produit principalement dans le sud des États-Unis puis connaît le succès en 1956 avec le hit "Please, Please, Please" qui s'écoulera à 1 million d'exemplaires.

Malgré ce premier single à grand succès, les neuf qui suivirent furent tous des échecs et le producteur du groupe était prêt à rompre leur contrat... ce qui n'arriva pas puisque le single suivant, Try Me (1958), se plaça directement numéro 1 des titres R&B. Ce nouveau hit fut suivi d'autres succès, I'll Go Crazy (1959) et Bewildered (1960).

Night Train (1961) est considéré aujourd'hui comme le premier album caractéristique de James Brown, avec un son instrumental, un rythme très présent et une rapidité qui marqua profondément dès sa sortie. La majorité des chansons du groupe depuis les débuts étant écrites ou co-écrites par James et son charisme surpassant tout, il s'imposa naturellement au point que les autres membres du groupe devinrent simples accompagnateurs du chanteur.


Vers la gloire

Alors que la plupart des succès du début de carrière de James Brown dans les États du Sud et dans les TopTen sont des titres Rhythm’n &Blues, lui-même et les Flames ne rencontraient pas la notoriété nationale avant la parution du disque en public “Live At Apollo” (spectacle réalisé en auto-production en 1963). Brown poursuit ce succès avec une série de 45 tours qui, comme le travail d'Alen Toussaint, pose les bases du style Funk. La parution en 1964 de “Out of sight” ainsi que “Night train” ont servi de fondation au nouveau son de James Brown. Ces arrangements bruts et sans fioritures, les cuivres et la batterie occupant le centre du mix stéréo, et le chant de Brown ajoutant encore a la pulsation rythmique de l’ensemble.

"Papa's Got A Brand New Bag" and "I Got You (I Feel Good)", tous deux sortis en 1965, furent des numéros 1 dans les classements R&B, demeurant les meilleures ventes dans les magasins noirs pour tout un mois, devenant par la même les premiers Top 10 de sa carrière. Chacun de ces deux titres est considéré de nos jours comme des titres phares et représente le plus important travail de la seconde période de sa discographie.

Brown aime faire des ajustements créatifs dans ses chansons pour plus de succès. Il a notamment accéléré le tempo de "Papa's Got a Brand New Bag" afin de le rendre plus intense et commercial. "Cold Sweat" (1967) fut considéré comme une démarcation au niveau des paroles et un potentiel de succès plus élevé. Les critiques musicales y voyant un point d'orgue de la musique des années 60. Mélangé avec ses fameux titres rythmés de la décennie, il faut également compter avec les ballades telles que le cultissime "It's a Man's, Man's, Man's World" (1965), ainsi que quelques titres assez Broadway.


Les années 60: « Ain't It Funky Now »

JB employa des musiciens et des arrangeurs issus du jazz, mais en tant que leader et auteur, il privilégia la simplicité du rythme RnB à la complexité et la précision du jazz. Le groupe inclut le trompettiste Lewis Hamlin, le saxophoniste Alfred "Pee Wee" Ellis, le guitariste Jimmy Nolen (qui imposa des riffs simples pour chaque chanson) et le saxophoniste Maceo Parker.
D'autres formations temporaires ont inclus le chanteur Bobby Byrd, le batteur John "Jobo" Starks, Clyde Stubblefield, Melvin Parker (frère de Maceo), le saxophoniste St. Clair Pinckney, le trombone Fred Wesley, et le guitariste Alphonso Kellum.

A la fin des années 60, Brown redéfinit encore son style avec "I Got the Feelin", "Licking Stick-Licking Stick" (1968) et "Funky Drummer" (1969). Dans ces titres, il abandonne le chant traditionnel pour une approche plus rythmique calquée sur la musique (donc très rarement mélodique).
Régulièrement apparaissent des parties parlées, directement au public, à la façon des rappeurs (avant l'heure). Il introduit aussi beaucoup de ruptures de rythmes et de breaks, il déstructure.
Ses chansons se politisent aussi, critiquent la société, revendiquent, les meilleurs exemples étant "Say It Loud (I'm Black and I'm Proud)" (1968) et "I Don't Want Nobody to Give Me Nothing (Open Up the Door I'll Get It Myself)" 1970).

Ce nouveau style, le Funk, influence beaucoup d'artistes comme Sly and The Family Stone, The Temptations, toute la Motown, jusqu'aux nouvelles générations, dont Michael Jackson ou Prince. James Brown est aussi l'artiste le plus samplé, que ce soit par des DJ ou d'autres artistes.


Les années 70: The JB's

En 1970, la majorité des membres du groupe de James Brown l'ont quitté pour de meilleures opportunités. Il crée donc un nouveau groupe avec Bobby Byrd incluant le bassiste Bootsy Collins, le guitariste Catfish Collins, le tromboniste Fred Wesley. Ce nouveau groupe fut baptisé The JB's et fit ses armes avec le titre « (Get Up I Fell Like Being a Sex Machine ».
Dans le désir de rester, Brown achète des stations de radio et crée son propre label chez Polydor, People, dans lequel il produira aussi certains de ses amis (dont Bobby Byrd, Lyn Collins, Myra Barnes, et Hank Ballard).

Il s'est beaucoup investi dans les albums qu'il a produit, si bien qu'on reconnaît systématiquement son style derrière cette musique.
Ses productions personnelles à cette époque résument les innovations musicales des 20 années précédentes ; c'est l'époque de « The Payback » (1973), « Papa Don't Take No Mess » (1974), « Funky President » (1975), « Get Up Offa That Thing » (1976),... En 1973 il signe aussi la bande originale du film blaxploitation Black Caesar.
Miles Davis et d'autres musiciens de jazz citent alors James Brown comme une influence majeure sur leurs styles.


Les années 80

James Brown après son arrestation en décembre 1988 pour possession de stupéfiants et divers délits
A la fin des années 70, Mr Dynamite a déjà définitivement assis son statut de star. Son groupe se sépare encore, chacun ayant ses propres ambitions (comme Bootsy Collins).
C'est alors l'avènement du disco, et le chanteur, qui avait anticipé le mouvement y participe un peu (dès 1976 certains titres sonnent disco).
A partir de cette période, il est beaucoup moins prolifique et actif.
Il adopte un style musical plus grand public, il obtient un rôle de prêtre déjanté dans le film The Blues Brothers et il interprète la bande originale de Rocky IV avec le titre Living in America (1985). Il collabore aussi avec les groupes hip hop et RnB du moment (Static en 1988).


La suite...

Malgré un réel retour en haut des charts à la fin des années 80, the godfather of soul est depuis beaucoup moins prolifique et se fait surtout remarquer pour ses problèmes judiciaires.

En 1988 il est arrêté pour excès de vitesse puis emprisonné pour détention d'armes et consommation de PCP. Il est condamné à six ans de prison (peine commuée en trois ans, il sort en 1991).
Jusqu'à sa mort, il alterne entre périodes de désintoxication, arrestations pour possession de drogue, et autres arrestations pour violences conjugales... Mais aussi périodes où il continue à enregistrer et à se produire à travers le monde.

Récemment, il a fait une chanson avec les Black Eyed Peas sur leur dernier album Monkey Business intitulée "They don't want music". On reconnaît bien son style jazz rétro mélangé au rythme plus moderne des B.E.P.
Suite à une pneumonie, il est admis à l'Emory Crawford Long Hospital d'Atlanta (USA - Georgia) le dimanche 24 décembre, et y décède le 25 décembre 2006 à 1h45 (heure locale), à l'âge de 73 ans.


James et la scène

Célèbre pour sa musique et son influence sur beaucoup d'artistes qui le suivirent, James Brown était aussi renommé pour ses performances sur scène et sa recherche de la perfection en tant que professionnel du spectacle, qui lui valut le surnom, probablement auto-attribué, de hardest working man in show business.


Move your body

Brown avait un style de danse remarquable qu'il travaillait en permanence et qui fit de lui une influence marquante de ceux qui le suivirent. On retrouve notamment son influence par exemple dans la breakdance et chez virtuellement tous les artistes de funk. Son pas de danse glissant fait inévitablement penser au Moonwalk de Michael Jackson. Brown disait à ce sujet: "Je leur ai appris tout ce qu'il savent, mais pas tout ce que je sais !"

La performance de Brown sur scène était un mélange de routines soigneusement répétées et d'improvisation. Il avait compris que le rythme était sa plus grande force, et capable de danser plus vite que n'importe qui, il adoptait toutes les danses qui naissaient dans les clubs de noirs et les adaptait pour en faire un style propre et créer notamment une danse qui porte son nom, la James Brown.

Encore peu avant son décès, chaque apparition de James Brown était l'occasion de découvrir un danseur qui dégagait une énergie extraoridinaire, même s'il n'était plus capable de tenir le rythme aussi longtemps.


Les "gimmicks"

Depuis les années '60, un concert de James Brown commencait invariablement par une mise en ambiance par l'orchestre et les choristes, tandis que Danny Ray, en maître de cérémonie généralement vétu de blanc, harangue la foule. Alors que l'orchestre chauffait la salle, il énumèrait quelques titres légendaires de James Brown et poussait la foule à appeler le maître pendant de longues minutes pour finalement annoncer "And now, ladies and gentlemen : the Godfather of Soul ! the hardest working man in showbusiness ! Mister Dynamite ! Jaaaaaaaames Brown !!!"

Autre épisode obligé d'un concert de Brown, le moment où apparemment épuisé, il s'écroulait à genoux (souvent sur Please, please) et où un assistant (souvent Danny Ray) venait poser sur ses épaules une cape argentée, l'aidait à se lever et entreprenait de l'emmener vers les coulisses en le soutenant. Mais après quelques pas, Brown se redressait soudain, se débarassait de la cape et revenait à l'avant scène pour satisfaire les appels de la foule en délire. Quelques minutes plus tard, la scène se répètait, parfois avec une cape d'une autre couleur (Brown ayant toujours soigné ses costumes), et pouvait se répéter trois ou quatre fois de suite.


People time: sa Vie personnelle

James Brown vivait dans le comté d'Aiken (Caroline du Sud), dans une maison au bord du fleuve Savannah, juste en face de la ville d'Augusta (Géorgie).
Brown a été marié quatre fois. Son mariage avec sa dernière épouse, Tommie Raye Hynie, qui avait eu lieu en 2002, a été annulé peu de temps après. Ils se sont pourtant remariés en 2004 et ont eu un enfant. Brown a également eu deux enfants avec sa première femme, Velma Warren, et trois avec sa seconde, Deidre Jenkins. Adrienne Rodriegues, sa troisième épouse, avait fait arrêter Brown quatre fois pour violences conjugales.

En novembre 1993, la 9eme rue d'Augusta fut rebaptisée "James Brown Boulevard" au cours d'une cérémonie présidée par le maire de la ville, Charles DeVaney.

En mai 2005, une statue de bronze de plus de deux mètres de haut représentant Brown fut inaugurée à Augusta. L'inauguration aurait du avoir lieu un an plus tôt, mais elle a été reportée du fait d'une plainte à son encontre, pour violences conjugales, encore une fois.
En août 2006, le stade sportif local a aussi été rebaptisé en James Brown Arena.


Et voilà, il est bien difficile d'être exhaustif quand il s'agit de résumer tout ce que cet homme à apporté à la musique durant son interminable carrière (aupassage, merci en autre à Wikipédia pour le gros du taff et à WegoFunk pour les images!)

Pour faire simple et pour ne pas me mouiller outre mesure, je vais me servir des dires d'un expert:
"Définir l’apport de James Brown à la musique?! Il est tout simplement la racine de la soul des années soixante, de la musique funk des années soixante-dix et du rap des années 80 (ndlr : Il est d'ailleurs l'un des artistes les plus échantillonnés de l'histoire du rap à ce jour…)"

Pour ma part, si je devais retenir une chose de lui, ça serait ce court extrait d’une interview désormais devenue célèbre:

Journaliste: A votre avis, Dieu aime-t’il la musique du «Godfather» ?!

James Brown: (rires..) Je ne sais pas!... C’est le grand producteur, moi je ne suis qu’un modeste réalisateur!"


Bon vent Mister Funk et merci encore de tout ce que tu as fait pour cette musique qui nous est si chère à tous.


Discographie (non exhaustive hein...)


James Brown - Soul on Top (Verve) 1970

[center][/center]


James Brown - Gettin'Down To It/ Soul On Top King/Verve (1969)

[center][/center]


James Brown - There It Is (Polydor) 1972

[center][/center]


James Brown - Revolution Of The Mind - Live At The Apollo III (Polydor) 1971

[center][/center]


James Brown - The Payback (Polydor) 1974

[center][/center]


James Brown - Black Caesar / Slaughter's Big Rip Off (Polygram) 1973

[center][/center]


James Brown - Love Power Peace (Polydor) 1971

[center][/center]


James Brown - Sho is funky Down Here (King Records) 1971

[center][/center]


James Brown - I'm Real (Scotty Bros) 1988

[center][/center]


James Brown - Live At The Apollo (Polydor) 1962

[center][/center]


James Brown - Superbad (King) 1971

[center][/center]


James Brown - It's A New Day - Let A Man Come In (Polydor) 1970

[center][/center]


James Brown - Sex Machine (Polydor) 1970

[center][/center]


James Brown - Get On The Good Foot (Polydor) 1972

[center]


mardi
26 decembre 2006 à 18:47
 
 

kaplan
#2 Joe Le Mérou

Superbe post ! (home FFS §)
Quelques remarques :
- les premiers albums, très soul (Soul On Top), sont étonnamment bons pour découvrir un autre aspect du personnage
- le live Love "Power Peace" est pour moi insurmontable (bizarrement, je n'aime pas trop l'Apollo) et un des best disques live ever, tous artistes confondus
- un de mes préférés du Gofather est "Fondations of the Funk - A brand new bag : 1946-1969" et blindé de longues jams de folie avec peut être son meilleur groupe.

Should i take it to the bridge ?


mardi
26 decembre 2006 à 19:46
 
 

carwin
#3 Lost In Translation

kaplan a écrit
Superbe post ! (home FFS §)

Permission demandée à l'auteur du-dit texte.


mardi
26 decembre 2006 à 20:45
 
 

Ghetto Reality - James Brown

Une chorale de gosses (sans gerard jugnot)chante un hommage au Maitre.
(titre dispo en MP)

To the bridge !


mardi
26 decembre 2006 à 21:07
 
 

The JB's ! THe JB's !! THE JB'S !!!

jolie nécro-rétro o:


mercredi
27 decembre 2006 à 12:18
 
 

En fait, il y avait tellement de choses à dire que ça n'a pas été évident de choisir :/

- Son entrée dans le Rock&Roll Hall of Fame à côté de Chuck Berry et de Presley.

- Ses années de boxer semi-pro (ce qui explique peut-être le nombre de plaintes pour violences conjugales déposées contre lui...).

- Sa carrière de joueur de baseball (il aurait pu finir pro là aussi s'il ne s'était pas powné lamentablement le genoux, mais quand on connait la suite, on va dire que ce fut son jour de chance!).

- Il aurait aussi été intéressant de dire que, suite au divorce de ses parents, sa mère l'a abandonné et qu'il a par la suite été élevé dans le bordel que sa tante tenait (ndlr: image de la femme blablabla...). Mère qui, comme par hasard, a "courageusement" repris contact avec lui 20 ans plus tard lorsqu'il était au sommet de sa gloire...

J'aurais pu rajouter aussi que ses prises de position pour R.Nixon lui ont couté trés cher (électorat noir fuyant désormais ses disques...)

Bref, plein de trucs que j'ai du couper à regret par manque de temps (en-fait, pour une fois en 1 an, je voulais griller la priorité à Stillcut sur un topic musique ;D)

Si vous êtes curieux et que vous aimez le personnage (mais peut-il en être autrement?!), jetez un oeil aux presses de la cité:



Pour un super compte rendu de ce dernier, Wegofunk.com.

Voilà une bonne idée de cadeau de noël... heu pour l'année prochaine :/

Perso je me suis régalé.


mercredi
27 decembre 2006 à 14:38
 
 

Gatling
#7 Luxator

MAIS HOME §§§


jeudi
28 decembre 2006 à 14:31
 
 

Un beau wallpaper James Brown, effectué par notre ami Ston3d aka Popeye.



Funky French Sauce&Mighty


Dernière modification le 04/01/07 à 22:10 par stillcut
jeudi
04 janvier 2007 à 22:09
 
 

kaplan
#9 Joe Le Mérou



(désolé)


jeudi
11 janvier 2007 à 15:32
 
 

Zeb
#10 the real Ben Affleck

Merde j'ai ri :)


jeudi
11 janvier 2007 à 15:35
 
 

Arf...!

Perso, j'ai toujours un petit faible pour celle-là (archie connue, je vous l'accorde...)

<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.wideo.fr/p/fr/iLyROoaftJpX.html" width="400" height="368" base="http://www.wideo.fr">
<param name="movie" value="http://www.wideo.fr/p/fr/iLyROoaftJpX.html" />
<param name="wmode" value="transparent" />
<param name="base" value="http://www.wideo.fr" />
<embed src="http://www.wideo.fr/p/fr/iLyROoaftJpX.html" width="400" height="368" wmode="transparent" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" base="http://www.wideo.fr">
<a href="http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftJpX.html" title="Pub : Get up ah ! - wideo"><img src="http://t.kewego.com/t/0/154x114/iLyROoaftJpX_2.jpg" alt="Pub : Get up ah ! - wideo"/></a><br /><a href="http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftJpX.html">Pub : Get up ah ! - wideo</a>
</embed>


vendredi
09 mars 2007 à 15:37
 
 

Excellent x2 !


vendredi
09 mars 2007 à 18:34
 
 


Répondre au sujet

Vous devez être identifié pour participer à ce topic.