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Séries

J'approuve. La saison 2 est un peu moins bien, mais tout de même correcte.


jeudi
11 janvier 2018 à 21:36
 
 

Je crois que la saison 2 sera la dernière...


jeudi
11 janvier 2018 à 22:32
 
 

On me recommande la série israélienne Fauda.
Quelqu'un a vu et confirme que ça vaut le coup ?


vendredi
12 janvier 2018 à 07:43
 
 

Jamais entendu parler...


vendredi
12 janvier 2018 à 11:27
 
 

carwin
#1505 sprattus sprattus

Be my guest.


vendredi
12 janvier 2018 à 12:37
 
 

Paywall, je peux pas lire.
Ils sont positifs ou pas trop ?

Sinon, en série que j'ai noté à regarder : Philip K. Dick's Electric Dreams.
Ca peut le faire.


samedi
13 janvier 2018 à 14:04
 
 

carwin
#1507 sprattus sprattus

kaplan a écrit
Paywall, je peux pas lire.
Ils sont positifs ou pas trop ?


Yep !

"Malgré un propos trouble, cette série israélienne aussi testostéronée que nuancée met Juifs et Arabes face à leurs similitudes. Et offre de nouvelles clés de compréhension du conflit.
Dans Fauda, les Israéliens ont des «têtes de Palestiniens» et vice-versa.

Quelques mots en arabe sur fond noir auront suffi pour relancer le brouhaha médiatique. Fin décembre, plusieurs automobilistes israéliens ont appelé la police, affolés à la vue de panneaux d’affichages autoroutiers couverts de pancartes leur intimant de se tenir prêt pour le fauda, le «chaos», certains présumant qu’il s’agissait d’une propagande islamiste sauvage. La réalité, évidemment, est tout autre : une campagne marketing annonçant à sa manière - c’est-à-dire à la fois terriblement habile et foncièrement bourrine - le retour de Fauda sur les écrans israéliens, après presque deux ans d’absence.

Miroir.
Distribuée à l’international par Netflix (à l’exception de la France, où la première saison sort en DVD mercredi), la série est un phénomène de société qui fait l’objet d’un rare consensus national, doublé d’un nouveau triomphe pour l’audiovisuel hébreu à l’étranger, où plusieurs déclinaisons de produits locaux sont en cours - à l’instar de Hatufim, devenu Homeland aux Etats-Unis il y a quelques années. Cocktail testostéroné des angoisses locales, Fauda oppose un franc-tireur d’une unité antiterroriste du Shabak (le service de sécurité intérieure israélien) à un stratège sentimental du Hamas, et parvient à offrir une vision étonnamment nuancée du conflit israélo-palestinien. Comment ? En jouant à fond la carte de l’«arabité», éternelle source de frayeurs identitaires. D’où l’affaire des affiches.

Car Fauda est une série israélienne où l’on parle principalement arabe et dont l’action se situe presque exclusivement dans les Territoires occupées de Cisjordanie - bien que tournée en Israël, dans des communes arabes proches du mur de séparation. On y suit une cellule anti-terroriste jamais désignée nommément mais ressemblant en tout point au Douvdevan, la très secrète unité d’élite des mista’arvim, littéralement «ceux qui vivent au milieu des Arabes», fondée en 1986 juste avant la première Intifada. Ces agents, pour la plupart d’origine séfarade ou bédouine, parlant couramment l’arabe, se fondent dans la population palestinienne pour y mener des opérations coup-de-poing camouflés en civils. Dans Fauda, les Israéliens ont des «têtes de Palestiniens» et vice-versa. Confusion résumée dans une scène où un terroriste du Hamas raille l’un de ses hommes devant un agent infiltré : «Khaled, on l’appelle le Juif, parce que tout le monde pense qu’il est juif». Un Sémite peut toujours en cacher un autre, en somme.

La nouveauté de Fauda réside dans son évitement du double écueil des productions mainstream locales, soit la diabolisation ou l’invisibilisation des Palestiniens. Les membres du Hamas et leurs proches sont ici des personnages multidimensionnels aux motivations complexes mais compréhensibles. Et avec quasiment autant de temps à l’écran que les Israéliens. Le mot fauda est lui-même un miroir : c’est le «mayday» de l’unité, son message de détresse, mais surtout la traduction arabe de balagan, une expression utilisée à longueur de journée par les Israéliens pour parler du «bordel», qu’il s’agisse des bouchons à la sortie de Tel-Aviv ou du processus de paix. Cette gémellité se matérialise dans les deux personnages principaux, aux physiques similaires. Lior Raz, co-créateur de la série, ancien garde du corps d’Arnold Schwarzenegger et surtout vétéran du Douvdevan, prête ses traits orientaux et son physique de déménageur affaissé, crâne rasé et pupilles en état constant d’hyperattention, à Doron Kabilyo, tête brûlée cherchant à raccrocher. A cette incarnation d’une forme ultime (voire caricaturale) de virilité fracassée israélienne, répond la douceur brutasse d’Abu Akhmed, dit La Panthère. Un «méga-terroriste» dont les yeux semblent pourtant toujours gonflés de larmes, et qui ne trouve l’apaisement qu’en dévorant des barres entières de chocolat, reclus dans une planque miteuse.

Animalité.
Fauda serait donc une série de gauche triomphant dans un pays toujours plus à droite ? Oui et non. Certes, elle est co-écrite par Avi Issacharoff, longtemps reporter à Haaretz, le quotidien du camp de la paix. Certes, elle traite directement de l’occupation, tabou national, mais ne montre quasiment jamais le mur de séparation, ni les check-points. Certes, les séquences sont rythmées par des vues aériennes de drones des Territoires, rappelant à quel point la surveillance généralisée est un corollaire de l’occupation militaire. Certes, la série débute par un très évitable massacre lors d’un mariage palestinien, lequel entraîne un attentat dans une boîte de nuit de Tel-Aviv et l’inéluctable enchaînement de violences, la vendetta culminant lors d’un échange de prisonniers où les Israéliens en viennent à mettre une fausse ceinture d’explosifs à la taille d’une fillette palestinienne.

C’est à ce moment que le cœur politique de la série se dévoile, et il n’est pas de gauche. Doron justifie la transgression (l’armée israélienne se targue toujours d’être la plus morale du monde) en expliquant que pour gagner, il faut «penser comme un arabe». Et si les deux camps sont désormais si proches, ce serait parce que les Israéliens, usés par le conflit et aveuglés par la colère résiduelle née de la deuxième Intifada, ont été inoculés par l’animalité et l’amoralité de leurs adversaires. C’est néanmoins ce genre de scènes qui rend Fauda si indispensable pour percer la psyché israélienne."


Dernière modification le 14/01/18 à 13:03 par carwin
dimanche
14 janvier 2018 à 12:58
 
 

Ça a pas l'air mal .
Merci !


lundi
15 janvier 2018 à 10:39
 
 

The end of the fucking world

Bien réalisée, une bande son aux petits oignons, un accent de banlieue anglaise assez réjouissant , des petits épisodes 20 minutes : l'histoire de la vadrouille de deux ados : James, ado torturé, psychopathe en puissance qui rêve de poignarder Alyssa, vierge nymphomane qui n'a pas froid aux yeux.
L'OVNI du moment.


mardi
30 janvier 2018 à 07:50
 
 

J'en suis au 3e épisode, et pour le moment j'ai un peux de mal, mais je n'ai pas envie de passer à coté de quelque chose qui peut démarrer, donc je vais continuer encore un peux.
Cela change des séries avec beaucoup d'actions, et il faut arriver à ressortir du conditionnement.


Dernière modification le 30/01/18 à 12:17 par gwendal
mardi
30 janvier 2018 à 09:09
 
 

Exactement, j'aime vraiment le coté original, décalé et la super bande son (gros travail dessus).
Ca change vraiment des séries US et ça fait du bien.

D'ailleurs puisqu'on est dans les séries british, en plus ancien (2016), il ne faut pas manquer Fleabag qui est vraiment drôle et dont la seconde saison est prévue pour l'année prochaine.


mardi
30 janvier 2018 à 11:16
 
 

Alors j'ai bien fais d'attendre. A partir de l'épisode 4, les choses commencent vraiment à être intéressantes :)


mardi
30 janvier 2018 à 12:47
 
 

Gingembre
#1513 Affreudisiaque

Moi j'ai pas trop accroché. Pas que je trouve ça mauvais, mais je trouve que c'est trop "une série à la Netflix", dans le sens où tu sens qu'on est pas tant parti d'une histoire forte que d'un concept marketing.

Le ton, le thème, les dialogues, la personalité des deux ados, tout est too much, c'est subtil comme un tracteur et taillé pour rentrer dans les clous Netflix.

Ca me rappelle la vague des films qui se la jouaient Tarantino après le carton Pulp Fiction. Il fallait absolument que ton film ait sa scène de discussion surréaliste (le Royal Cheese, la discussion autour du pourboire dans reservoir Dogs), de l'ultra violence limite absurde, son quota de personnages barrés, sa mise en scène clippée et sa bande son à base de tubes plus ou moins anciens. Comme autant de cases à cocher quoi.

D'ailleurs j'ai admiré Tarantino quand il a fait Jacky Brown, et j'ai été déçu de le voir retomber ensuite dans "je fais du Tarantino" plutôt que continuer évoluer.

Je dérive du sujet initial j'avoue mais vous voyez l'idée (ou pas, mais j'écris ça à l'arrache et j'ai pas le courage de développer) :)


Dernière modification le 30/01/18 à 16:08 par Gingembre
mardi
30 janvier 2018 à 16:08
 
 

Gingembre a écrit
D'ailleurs j'ai admiré Tarantino quand il a fait Jacky Brown, et j'ai été déçu de le voir retomber ensuite dans "je fais du Tarantino" plutôt que continuer évoluer.


Complètement d'accord avec toi là dessus : il n'a plus fait que des redites vulgaires et sans intérêt après Jacky Brown.


mardi
30 janvier 2018 à 17:25
 
 

J'ai trouvé Jackie Brown insupportable moi. Ça me laissait justement cette impression que Tarantino avait fait le film à texte de trop. L'intrigue ne m'a pas parue assez intéressante et, noyée au milieu de la lenteur et du blabla, c'en est juste devenu soporifique.


mardi
30 janvier 2018 à 18:22
 
 

Perso moi c'est Django qui m'a réconcilié avec Tarantino. Puis il a fait les 8 salopards...


mardi
30 janvier 2018 à 20:07
 
 

Gingembre a écrit
Moi j'ai pas trop accroché. Pas que je trouve ça mauvais, mais je trouve que c'est trop "une série à la Netflix", dans le sens où tu sens qu'on est pas tant parti d'une histoire forte que d'un concept marketing.

Le ton, le thème, les dialogues, la personalité des deux ados, tout est too much, c'est subtil comme un tracteur et taillé pour rentrer dans les clous Netflix.


C'est marrant bien au contraire j'ai justement eu du mal à rentrer dedans, car c'est loin des moules habituels.
Il y a une recherche sur un aspect réalité et simplicité qui correspond complètement à une adolescente brut de décoffrage.
Deux adolescent perdus sans filtre. Qui en vrac prennent des décisions non réfléchis, perdu dans leur univers, et pour de bonnes raisons.
Si tu n'a pas regardé l'épisode 4, fais le car il m'a vraiment lancé dans la série.
Et musicalement c'est clair que c'est trop bon.
Personnellement j'adore. Alors oui il est difficile de retourner à des séries simples, mais une fois qu'on est de retour c'est bon à prendre sans être une grande série, c'est frais et simple.
Quand tu parle d'une série Netflix, elle est beaucoup moins formaté qu'un breaking Bad, que j'ai aimé, mais qui pour le coût est super formaté pour plaire au plus grand nombre, d'ailleurs comme la plupart des séries qui marchent le plus. Ici on est quand même super loin du formatage.
Par certains côtés cette série me rappel le film pump pump the volume à son époque.


Dernière modification le 30/01/18 à 20:15 par gwendal
mardi
30 janvier 2018 à 20:14
 
 

Ben bizarrement j'ai bien aimé Django et les 8 salopards. Par contre, je n'ai pas aimé Kill Bill et Inglourious Basterds a mal vieilli.


mardi
30 janvier 2018 à 20:14
 
 

Tarantino c'est comme Besson. Des mecs qui ont réussi à créer un style sur un grand film qui a marqué le cinéma pour toujours, et puis après plus rien. On fait de l'argent et on ne se respecte plus.
Tarantino a eu l'avantage d'avoir de gros moyens pour pouvoir faire la farce. Chez Besson c'est vrai qu'on a vu l'arnaque beaucoup plus rapidement.

Non mais kill bill franchement quel merde en barre.


Dernière modification le 30/01/18 à 20:26 par gwendal
mardi
30 janvier 2018 à 20:25
 
 

Selune
#1520 Budmo !

gwendal a écrit
Tarantino c'est comme Besson.


Non, mais non, je ne peux pas vous laisser dire ça monsieur... Tarantino comme Besson... Tu veux dire, avec le talent en plus ? C'est quand le dernier film acceptable de Besson ? Je ne dis pas "bon", hein, juste "acceptable" ? Alors ok, Tarentino a fait du commercial. Je l'admets. Mais dans le plus commercial des Tarantino, on est genre, des GALAXIES au-dessus de Besson...


mardi
30 janvier 2018 à 23:59
 
 

Boh, je préfère Nikita à n'importe quel Tarantino. Par contre, après, il n'y a eu que Léon (voire le 5eme élément) qui n'ait pas été moyen voire naze.


mercredi
31 janvier 2018 à 01:39
 
 

Selune le fanboy.

J'ajoute à Nikita et Léon, dans un autre registre : Le Grand Bleu.
edit : Subway était top aussi à l'époque. Je ne sais pas trop comment ça a vieilli.


Dernière modification le 31/01/18 à 08:20 par Repiemink
mercredi
31 janvier 2018 à 08:18
 
 

Le grand bleu, Subway, Nikita, Léon c'est quand même pas de la merde. Et encore une fois je crois qu'il y a une sacré différence de moyens entre lui et Tarantino.

Si l'on veut comparer avec Tarantino qui a marqué par la musique de Pulp Fiction. Le Grand Bleu est énorme avec la musique de Eric Serra qui accompagne le film du début à la fin.

Rien que pour avoir réussi à faire jouer correctement Christophe Lambert, il mérite un grand respect.

Et passer du Dernier Combat au grand bleu en deux ans, c'est quand même extraordinaire.


mercredi
31 janvier 2018 à 08:55
 
 

Au service de la France



C'est un série Arte, disponible sur Netflix. Le réalisme dans la gestion administrative des ressources et des personnels est extrêmement réaliste. J'ai ri à tous les épisodes.


mercredi
31 janvier 2018 à 11:15
 
 

Personnellement, à part Lucy qui était vraiment une grosse daube, le reste de sa filmo se tient, même s'il y a du bof (je n'ai pas vu Arthur et les Minimoys, dont j'apprends par surprise qu'au moins le premier a été un succès). Non, son vrai problème, c'est sa carrière de producteur et de co-scénariste des merdes EuropaCorp, qui apparemment ont fini par avoir raison de ses qualités en tant que réal de bons films.


mercredi
31 janvier 2018 à 11:17
 
 

Selune
#1526 Budmo !

Repiemink a écrit
Selune le fanboy.


Ah non mais attention, je ne dis pas que Tarentino n'a fait que des films biens, hein, juste plus que Besson :

Le Dernier Combat ==> De la merde
Subway ==> Très bien
Le Grand Bleu ==> Bien
Nikita ==> Très bien
Atlantis ==> De la merde
Léon ==> Très bien
Le Cinquième Élément ==> Acceptable
Jeanne d'Arc ==> De la merde
Angel-A ==> De la merde
Arthur et les Minimoys ==> De la merde
Arthur et la Vengeance de Maltazard ==> De la merde
Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec ==> De la merde
Arthur 3 : La Guerre des deux mondes ==> De la merde
The Lady ==> De la merde
Malavita ==> De la merde
Lucy ==> De la merde
Valérian et la Cité des mille planètes ==> De la merde

Ce qui fait quand même sur 17 films :

- 12 daubes
- 1 acceptable
- 1 bien
- 3 très bien (je suis d'humeur généreuse)

Donc voilà quoi, 12 daubes sur 17, ça n'est pas ce que j'appelle un grand réalisateur...


mercredi
31 janvier 2018 à 13:05
 
 

Gingembre
#1527 Affreudisiaque

Subway un bon film ? Vous avez complètement craqué les gars :D


mercredi
31 janvier 2018 à 15:08
 
 

Selune
#1528 Budmo !

Gingembre a écrit
Subway un bon film ? Vous avez complètement craqué les gars :D


J'ai dit que j'étais d'humeur généreuse...


mercredi
31 janvier 2018 à 15:22
 
 

Gingembre a écrit
Subway un bon film ? Vous avez complètement craqué les gars :D


Je ne sais pas ton âge exact, mais pour ma génération, c'est un film important qui a marqué à l'époque. Et un très bon film. Il faut se replacer dans l'époque.


mercredi
31 janvier 2018 à 16:12
 
 

Gingembre
#1530 Affreudisiaque

Je n'ai pas dit qu'il n'avait pas eu de succès ou ne tranchait pas avec le reste de la production de l'époque à base de comédie franchouillardes soundtrack @Bontempis, mais de là à dire que c'est un bon flim...

Moi en 83 je kiffais ça


mercredi
31 janvier 2018 à 16:30
 
 


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