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Dead Rising : chronique d'une énorme déception.

article de groove_salad , publié le 08 septembre 2006 à 11:24
A tous points de vue Dead Rising devait être le jeu à posséder en cette rentrée des classes : des graphismes prometteurs, une excellente jouabilité, un scénario à la survival-horror complètement décalé et largement inspiré des films de George A. Roméro.
Bref sur le papier que du bonheur.
Tout débute dans un hélicoptère. Machin, le journaliste qui se déplace avec un balai dans le cul (je m'excuse, mais c'est pourtant le cas), part en reportage dans une petite ville de pécors (c'est tout ce que je sais du scénario après 5h de jeu).

Première mission : réaliser des photos sur les évènements se déroulant dans les rues. Pourquoi pas, c'est lourdingue mais ça a le mérite de nous mettre dans l'ambiance : du sang, des manifestants complètement allumés, une poursuite avec deux hélicos de l'armée et hop ! on se retrouve sur le toit du fameux supermarché.

AhhhHHhh ! on va enfin pouvoir commencer à s'amuser. Le premier truc qui choque, c'est la façon dont le personnage se déplace, c'est franchement mal fichu ! Rien de grave, tout ce que je veux c'est du zombie et le plus vite sera le mieux. Quelques couloirs, deux ou trois portes (hummm, il y a un peu trop de loaDINGUES à mon goût) et nous voici arrivés dans le vif du sujet : l'entrée du supermarché.

C'est super joli, pas mal de PNJ sont afférés à mettre en place une barricade devant la grande porte alors que d'autres se lamentent un peu plus loin. C'est parti, pendant que je tente d'aller chercher des bancs pour bloquer l'entrée principale, une vieille file récupérer son clebs qui, bien évidemment, se trouve à l'extérieur. Les battants s'ouvrent, les zombies entrent.

Panique à bord, je me casse rapidement au premier étage pour échapper à tout ce monde (cinématique + loading) et me retrouve dans une pièce avec quelques PNJ (dont la blonde à forte poitrine).
Sauvegarde dans le local de sécurité (marche aussi dans les chiottes) et je file donner un coup de main à je ne sais qui, je ne sais pourquoi (loadingsSSss).

Supermarché, boutiques, extérieur, des zombies partout, c'est franchement sympa. Arrive très rapidement le premier boss ... Là, ça se corse : un type (celui qui nous accueille à la descente de l'hélico) me canarde avec sa pétoire. Je vide mon chargeur plusieurs fois dans sa face, le frappe avec des poêles et objets contondants mais rien n'y fait. Damned, il m'a eu ...

C'est la mouise, obligé de redémarrer avec la seule sauvegarde qu'autorise le jeu (on peut l'écraser autant de fois que l'on veut). Je reviens au niveau du boss, je recrève, et ainsi de suite, une bonne dizaine de fois en gros. Vu que j'en ai un peu marre, je décide de sauvegarder juste aprés avoir été tué ... Grossière erreur, on recommence tout au début du jeu : a part les PP tout le reste a été effacé. Bon !


C'est reparti. Bizarre il fait nuit maintenant ! Des zombies partout, des centaines, c'est hyper chaud. Je récupère des armes et tente de me frayer un passage ! Damned² ! MAIS §§§ le contrôle est vraiment à chier : Bouton B pour sélectionner un objet, X pour l'arme avec le LR et le L. WTF ? Trois boutons pour zoomer, viser et tirer, sans parler que ceux-ci ne servent jamais à ce type d'actions dans tout bon jeu X360 qui se respecte...

Les ennuis continuent, c'est injouable. Je me rends compte que le jeu ne se déroulera que dans le supermarché, que la difficulté est démoniaque à cause d'un système de sauvegardes pitoyable et d'une maniabilité plus que douteuse. Les graphismes sont beaux, mais rien d'exceptionnel.
Trop de loadings, ça charge tout le temps.
Comble de la connerie, le gardien vous contacte via un tel portable... Dit comme ça, ce n'est pas choquant ! En fait, c'est un truc de malade, ça sonne tout le temps, même durant les combats avec les boss. Toutes les dix secondes retentit une sonnerie P'TAIN C'EST LOURD. Déjà que dans la vie ça m'énerve alors si en plus on me l'impose dans un jeu, là je dis non !

Et ça continue encore et encore. Des défauts, Dead Rising en possède toute une panoplie :

- Sauvegarder des rescapés est pratiquement impossible tant l'IA est à chier.
- Les boss sont limites increvables.
- La durée de vie est nase. Capcom tente de le masquer en obligeant le joueur à recommencer des dizaines de fois les mêmes passages.
- Les points de sauvegardes sont mal disposés.
- Le côté caricatural du jeu est vite ridicule : les déguisements, les situations stupides, bof.
- Etc, etc.

Je pourrais continuer encore un petit moment, mais j'estime avoir perdu suffisamment de temps et d'argent dans cette vaste mascarade.

La frustration est d'autant plus grande que Dead Rising aurait pu être un grand jeu, quelque chose d'exceptionnel même ... Quel gachis.
Si Gears of War est aussi décevant, je revends jeux et console et me monte une grosse config PC pour 2007 (NDLR : tu redeviens raisonnable, ta formation est presque terminée my young apprentice).

PS : Aucun screenshot associé à l'article, je n'ai pas envie de me prendre la tête aprés une telle déception.
article de groove_salad — publié le 08 septembre 2006 à 11:24
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JiHeM
#1 Captain Obvious

Si Gears of War est aussi décevant, je revends jeux et console et me monte une grosse config PC pour 2007.


Commence à étudier une config.


vendredi
08 septembre 2006, 14:04
 
 

Puisque tout le monde te dit qu'il est bien ce jeu voyons.


Matière molle, collante et visqueuse.
vendredi
08 septembre 2006, 14:20
 
 

"You have been targeted for enculation"


vendredi
08 septembre 2006, 14:33
 
 

Je me permets de reproduire ici la réponse qu'a faite Toof dans le blog de Groove, car elle me semble bien alimenter la discussion :

Toof a écrit :

groove_salad, je vais me permettre de faire quelques remarques sur ta manière de jouer, mais j'aimerai pas que tu le prennes mal : tu joues mal à DR. Pas dans le sens ou ça manque de skill etc... DR est totalement original dans sa manière de proposer un personnage et un scénario. Tu ne finiras pas le jeu à ta première partie, c'est certain.

Dans un premier temps, il faut le découvrir, le dompter, et surtout augmenter ton personnage. Faire quelques escortes (et leur donner de quoi se défendre, ça aide) pour ramener des PP, faire bcp de photos (le premier hall avant de monter les escaliers, il y a moyen de faire de gros carnages avec des photos à 1000 ou 2000PP, grâce au shotgun et aussi en photographiant les personnages présents lorsqu'ils se font bouffer).

Au fur et à mesure, ton personnage va s'étoffer, tu auras plus de vie, plus de mouvements, de nouvelles prises, des esquives (le perso écarte les zombies quand on passe au milieu d'un groupe = moins de chance de se faire bouffer), à partir du level 13 ou 14 tu te déplaces bcp plus, bref, ça devient plus "facile". Ne pas hésiter à ne pas faire avancer les CAS et se concentrer sur ce qui ramène des PP, se balader partout pour trouver les bons coins, les bonnes armes, bref, il faut découvrir le jeu avant de se lancer vraiment dans le scénario.

A partir de là, le système de sauvegarde n'est plus vraiment un problème et on commence vraiment à s'amuser (moi je me marre depuis le début mais je conçois que les premières heures de jeu puissent être déroutantes).

Pour Carlito, le premier "boss", il est très simple, il faut pas chercher à le buter mais à le faire reculer vers l'endroit ou il s'enfuit. Rester loin, lui tirer quelques balles par ci par là. Le mieux, c'est de se pointer avec un shotgun ou un Uzi (il y en a un peu partout des Uzi, et sortir/rerentrer dans une zone fait réaparaitre les items)

Pour finir, tu attendais de Dead Rising un jeu "normal", avec des sauvegardes, un début, une fin et basta, poubelle. Heureusement, ce n'est pas ça et Capcom a enfin assumé entièrement ce qu'il faut depuis très longtemps : pour vraiment faire le tour de l'un de leur jeu, il faut le recommencer maintes et maintes fois (cf tous les Resident Evil, les Devil May Cry, et cie).


vendredi
08 septembre 2006, 14:53
 
 

Gatling
#5 Luxator

Vivement le retour de Captn et Sim00n pour fusionner les commentaires des articles passés en une avec ceux des blogs dont ils sont issus.


vendredi
08 septembre 2006, 15:02
 
 

Swan
#6 Pipelette

Moi je ne suis pas d'accord, je suis très agréablement surpris pas dead rising.

Bon voici un copié collé modifié de mon avis :

Le jeu complet n'a absolument rien à voir avec la démo, mais alors rien du tout. La sensation de jeu est complètement différente rien que par le rôle des zombies dans le gameplay, dans la démo tu as des armes, des zombies et aucun objectif, alors les zombies deviennent cet objectif et on s'amuse à les charcuter. En revanche dans le jeu complet la notion du temps est particulièrement géniale et bouscule complètement ce gameplay, je m'explique :

Tu as à chaque fois un objectif principal (un cas), généralement tu as largement assez de temps pour atteindre cet objectif, mais là où ça devient intéressant c'est que des tas de cas secondaires (quelqu'un à secourir, un gars qui a pété les plombs à neutraliser, etc...) viennent se greffer avec des écheances de temps qui vont de très court à un peu plus long que le cas principal.

Tu te dis que t'as le temps d'aller jeter un oeil pour secourir une personne, alors tu te diriges vers elle, alors que t'es en train de l'aider à regagner la zone sécurisé le téléphone sonne pour t'indiquer d'autres personnes qui ont besoin d'aide, et là ça devient assez génial car tu es devant des choix à ne pas prendre à la légère, car si tu fais un crochet pour secourir cette autre personne il faut que tu prennes en compte qu'il te faut assez de temps pour regagner la zone sécurisée puis repartir vers ton objectif principal.

Et c'est là qu'interviennent les zombies, ces derniers deviennent de véritables obstacles plutôt que des adversaires, tu ne peux pas te permettre de charcuter tout le monde, il faut bien prévoir ton itinéraire, slalomer entre certains groupes, tu peux également donner une arme à un surivant et lui indiquer de se cacher dans un magasin le temps que tu dégages un peu le passage, mais il faut faire vite !

Et c'est ça qui est profondément fabuleux, le concept de zombie est, pour la première fois dans l'histoire du jeu vidéo, complètement exploité. Ces obstacles purulents font hurler de desespoir devant sa télé, ils arrivent de partout, on avance péniblement dans une marée humaine qui essaye de nous attraper, un des survivants à la traine à cause de sa blessure fini par se faire bouffer, on regagne péniblement l'entrepot pour prendre l'ascenseur, la porte de l'ascenceur s'ouvre et ce dernier est remplis de zombies, l'heure tourne et avec la rage du désespoir on balance une étagère pour les faire chuter puis les découper. Enfin on arrive au lieu sécurisé mais il faut vite repartir et ainsi de suite. Ces trois jours sont réellement épuisants et les points de sauvegarde sont éloignés les uns des autres, et quand bien même on hésite à les utiliser quand on n'est pas sûr de pouvoir terminer l'objectif à temps...

Ces zombies sont une véritable plaie béante impossible à panser, on peu tout juste réduire l'hémoragie mais au prix de temps perdu et je te pris de croire que dans dead rising on n'a absolument pas le temps de le perdre.

Et même quand tous les cas sont résolus et qu'on a un petit crénaux pour allez se réapprovisionner, on hésite à trop s'éloigner de la zone sécurisée car entre un point A et un point B il y a toujours des milliers de zombies, et ce n'est pas un facteur qu'on prend à la légère, que ce soit au niveau du temps qu'au niveau vitale.

On passe son temps à pousser des grognements d'angoisse, oui ce jeu est très pénible à jouer, la pression est très forte et on se sent tout le temps complètement submergé, les survivants meurent les uns après les autres et leurs noms s'affichent en gros sur l'écran comme pour faire culpabiliser de ne pas avoir eu le temps de tout faire, mais il faut accepter de ne pas pouvoir sauver tout le monde... Ce n'est pas qu'on s'attache à ces pnj, mais les précieux points gagnés en le secourant réussissent à eux seules à nous faire regretter d'en laisser un derrière.

Pour ma part c'est le gameplay parfait pour un jeu de zombies, et c'est la première fois que je vois ça, on se sent vraiment vulnérable et impuissant, même avec tout cet attirail. Et pourtant je n'aime ni le temps limité ni l'escorte d'habitude... Comme quoi ! Il suffisait que ça soit bien fait.

Et même s'il possède de la légerté et qu'il parodie le genre, c'est quand même le seul jeu mettant en scène des zombies pour lequel on peut vraiment ressentir le concept des zombies, à savoir quelque chose de lent mais par lequel on se laisse surprendre à se retrouver encerclé et ralenti dans sa progression, je suis vraiment sur le cul de voir à quel point ils ont réussi à faire vivre ce sentiment extrèmement complexe et que seul les films de zombies arrivaient à faire naitre : l'agoraphobie dans toute sa splendeur, les zombies ont toujours été pour moi une espèce d'épée de damocles qui se place lentement au dessus de sa cible, et là c'est vrai en terme de temps et d'espace à la fois, chapeau. La zombification c'est la maladie de l'homme la plus intelligente et autocritique qui ai été inventée.

De plus en terme de scénario c'est tout à fait ce que j'attendais, je ne vais pas spoiler mais les films de zombies ont toujours été des oeuvres utopiques, écologiques et critiques de la société des hommes (merci romero), le purgatoire sur terre pour expier les péchés de l'homme, et souvent c'est une excellente métaphore de la soif de consommation qui amène à la destruction. Et dead rising est dans cette lignée idéologique (la source de l'épidémie est bien trouvée et fidèle à cette métaphore), et j'ai beaucoup aimé le parallèle avec le terrorisme face à la civilisation américaine, c'est assez osé de faire ça après le 11 septembre, j'ai également aimé le fait que le héros progresse un poil dans sa vision des choses mais sans pour autant tomber dans la facilité de le faire devenir humaniste du jour au lendemain : il a une phrase du genre "i thought he was another terrorist scum, but all he think about was his sister, that son of a bitch...", j'ai trouvé ça finaud pour expliquer la diabolisation de la partie adverse alors que tout est question de point de vue. il y a vraiment de tout en terme de critique sociale, un vétéran du vietnam qui pète un cable en revivant l'horreur à laquelle il n'a jamais échappé dans ses rêves, des employés dont le monde s'écroule parcequ'ils perdent leurs clients, etc...

Et j'ai adoré le fait que les boss soient des humains, car ça va encore plus dans le sens que les zombies ne sont pas les vrais ennemis de l'histoire mais une sorte de maladie qui se repend dans l'homme et qui née de l'homme, l'ennemi de l'homme c'est lui même et ce jeu a tout juste. Pour avoir aussi bien synthétisé ce genre et l'adapter au jeu vidéo, j'estime que ce jeu est un jeu culte pour ceux qui s'interessent à l'idéologie romeriènne.

Et pour finir :
- Les boss ne sont pas increvables, faut juste avoir quelques bidons de jus d'orange, de bonnes armes et un peu de tactique.
- La durée de vie est très acceptable, surtout qu'il y a un quatrième jour avec des tanks, dautres décors et un autre boss.
- Je trouve le coté caricatural tout à fait décadent, se battre en robe avec une tronçoneuse dans un supermarché contre un vétéran du vietnam, je trouve ça complètement barré et ça colle bien avec la folie d'une telle situation.
- Le téléphone qui sonne sans arrêt je trouve ça très bien, c'est énnervant mais c'est le but, on est envahi de toute part par des hordes de zombies et le téléphone n'arrête pas de sonner (et ça renforce l'impression d'être débordé), de plus si on décroche on ne peut pas se battre en même temps et si on est coupé le gars reprend du début en te reprochant de lui avoir coupé la chique, je trouve ça rigolo d'être emmerdé par les gars qui sont bien au chaud dans la salle de sécurité et qui ne se rendent pas vraiment compte de la situation, d'ailleurs la réplique de jesse du genre "qu'est ce qu'il t'es arrivé ? t'as du sang sur toi." résume bien le décalage.

Dead Rising ne pouvait pas satisfaire tout le monde avec ce système de jeux et cet univers mais moi c'est justement ce qui m'a complètement accroché, pour moi c'est désormais un jeu culte.


En tout cas mes messages, même si vous ne les lisez pas, ils sont là. Et ils resteront là pour le jour où vous serez prêts à les lire.
vendredi
08 septembre 2006, 15:20
 
 

Deux questions :

- Romero a participé au jeu ?
- à quoi ça sert de prendre des photos ?

En tout cas ton post Swan donne vraiment et absolument envie d'y jouer !


vendredi
08 septembre 2006, 15:30
 
 

Romero n'a, à ma connaissance, pas participé au jeu.
Les photos, ça sert à gagner des points de prestige, ce qui permet de faire évoluer le perso (mais on peut en gagner grâce à un tas d'autres moyens).


vendredi
08 septembre 2006, 15:48
 
 

groove_salad
#9 Ze Jacky Touch

Je commence à comprendre le système des photos, c'est vrai que ça aide pour les PP.
C'est marrant, lorsque je vois le post de Swan (trés intéressant d'ailleur) je me dis que ce jeu ne laisse pas indifférent : on adore ou on déteste, il n'y a pas vraiment de juste milieu dans les critiques. Je ne vais pas le revendre, il faut que j'arrive à le terminer.


"Elle a tort la petite: vu sa tronche, une sodomie à la moutarde est ce qu'elle peut espérer de mieux."
plantmann, Poète maudit.
vendredi
08 septembre 2006, 19:31
 
 

carwin
#10 Lost In Translation

J'aime beaucoup l'ambiance de ce jeu.
Par contre, les commandes, c'est trop merdique.
C'est sûrement dû à un problème psychomoteur vu mon grand âge (ou un truc mal torché par capcom) ou à mes habitudes de config du clavier.

Le système de photos, notamment au début du jeu quand on attend patiemment que la fille dégringole du building accompagné d'un zombie, est hautement jouissif.


vendredi
08 septembre 2006, 21:06
 
 

carwin a écrit :Par contre, les commandes, c'est trop merdique.
C'est sûrement dû à un problème psychomoteur vu mon grand âge (ou un truc mal torché par capcom) ou à mes habitudes de config du clavier.

Non c'est typique des jeux Capcom: une jouabilité qui te laisse difficilement le droit à l'erreur.
Aussi une mianiabilité plutôt à chier, mais mes derniers souvenirs remontent à RE4 sur gamecube qui contient son lot d'illogismes et de bizareries dans le gameplay.

Mais comme tous les jeux de Capcom il a lui aussi une jouabilité déroutante au début.


samedi
09 septembre 2006, 00:56
 
 

Napalm
#12 Heureusement, il y a le pr0n

Sarki a écrit :Mais comme tous les jeux de Capcom il a lui aussi une jouabilité déroutante au début.

Comme tous les jeux capcom en 3d, parce que du temps de final fight & street fighter c'était pas vraiment déroutant.
La palme de la bouse à ce niveau c'est Devil May Cry 2 sur pc, injouable.

JiHeM a écrit :Commence à étudier une config.

J'aurai bien dit pareil si y'avais des jeux qui faisent vraiment envie de prévus...


samedi
09 septembre 2006, 22:17
 
 

ariankh
#13 Kevin, 12 ans

Napalm a écrit :La palme de la bouse à ce niveau c'est Devil May Cry 2 sur pc, injouable.


zqsd ijkl ? c'est déroutant et pas trop pratique, mais faisable (par contre ca pue le port console bâclé.)


Toute votre base sont appartiennent à nous. Ce qui? Vous n'avez aucune chance de survivre faites votre temps.
dimanche
10 septembre 2006, 16:59
 
 

Swan
#14 Pipelette

Je viens de débloquer l'infinite mode.
Bon au début j'étais un peu déçu car je m'attendais à pouvoir flaner un peu dans les magasins en récompense des litres de sueur perdus. Mais en fait c'est plus un Survival mode qu'un infinite, on perd un carré de vie environ toutes les minutes et la bouffe n'est plus à volonté, autant dire qu'il faut être à un bon niveau (plus de 40) pour réellement apprecier ce mode. Tous les personnages du jeu refont leur apparition en tant qu'ennemis, donc il y a de nouveau du challenge. Chaque ennemi vaincu drop un boite pleine de trucs (de la bouffe et des armes), donc même si on a envie de les éviter il devient presque necessaire de les affronter.

Au final ce n'est pas plus mal, car on a quand même beaucoup plus de temps pour flaner pour peu qu'on s'organise bien. Pour ma part j'ai ramassé 3 bouquins sur la bouffe afin de multiplier par 3 l'efficacité des aliments, quand la jauge de vie descend un peu trop je mange un morceau et ça repart. C'est finalement une bonne chose d'avoir su garder une part de tension pour un mode libre, car c'est finalement ce qui fait l'interêt du jeu, la boucherie est d'autant plus tripante quand il y a un enjeu de survie.

Les petits points noirs en ce qui me concerne :

- le supermarché de north plaza est fermé, ils auraient au moins pu rationner la bouffe dans ce lieu plutôt que de le fermer complètement, je me voyais déjà faire un carnage dans les rayons, bah ça sera pour les autres modes...
- le rytme de perte de vie est un peu trop rapide, je veux bien que ça rajoute un élément de survie mais mourrir de faim en quelques heures c'est un peu exagéré.
- On ne peut plus prendre de photos ni gagner de pp, tant pis pour le leveling, il semble que les concepteurs aient privilégié ce choix afin que ceux qui souhaitent monter leur niveau se refassent le mode 72 heure ou l'overtime.
- On ne peut plus regarder sa montre, je ne vois pas l'interêt de ce choix...
- Ils auraient du rajouter le fusil d'assault des swat à l'armurerie, car on ne croise aucun swat pour lui piquer son gun.
- On ne peut pas sauvegarder, pour débloquer le succès 7 jours de survie il va falloir faire chauffer la console.

Malgré ces inconvénients ce mode est bien fun et en se mettant à l'écart des conflits et en collectionant les bouquins il y a moyen de tenir quelques heures pour visiter tous les magasins et essayer leurs produits.

Pour que le jeu soit parfait j'aurais personnelement rajouté 2 modes :

Un mode éradication (à debloquer en tenant au moins 3 jours en mode infinite) :

- Mêmes condition que l'infinite, sans les psychopates et où les zombies ne respawneraient pas, le mode se terminerait une fois tous les zombies achevés.

En terminant le mode éradication on pourait débloquer le "free mode" :

- Même chose que l'infinite, sansla perte de vie toutes les minutes, avec les sauvergardes, le leveling, les photos, la bouffe non limité et quelques swats (et pourquoi pas quelques survivants à secourir).

Un patch pourrait rajouter ça...

Une pétition ?


En tout cas mes messages, même si vous ne les lisez pas, ils sont là. Et ils resteront là pour le jour où vous serez prêts à les lire.
mardi
12 septembre 2006, 16:44
 
 

hohun
#15 Sonny Crockett

Swan mérite décidément bien son titre...


mardi
12 septembre 2006, 16:55
 
 


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# 19:44:26
(hohun) 15:24:24 et pas un bobo, franchement les gamins sont en mousse
# 15:24:24
(carwin) Ma région a du talent [url]
# 22:25:52
(plantmann) Sinon depuis quelques jours, j'ai attaqué X-com 2 : ben j'aime bien. Il est dur, mais pas injuste, et il est facile à prendre en main.
# 22:24:24
(plantmann) J'ai lâché à la mission dans le quartier englouti, on basculait trop de l'infiltration à l'action à mon goût (et moi j'aime surtout le côté "puzzle" de l'infiltration)
# 22:23:39
(plantmann) J'ai pas joué à Thief (j'en avais pourtant entendu plutôt du bien, mais il date effectivement) mais Dishonored m'a beaucoup plu, même si je ne l'ai pas fini
# 14:51:37
(Akshell) ça ne marche pas du tout.
# 14:51:27
(Akshell) ils ont voulu créer un "body awareness", le mouvement effectué s'adapte à la positon du perso, mais ce n'est pas très bien géré, tu te mets à couvert quand tu veux dash dans une ombre, tu te retrouve bloqué quand tu veux sauter dans le vide.
# 12:01:49
(hohun) 10:58:21 j'y ai joué récemment, et je l'ai lâché en cours de route, c'était pas mauvais mais passé les premières visites dans le monde on se lasse. C'était bizarrement lourdingue
# 10:58:21
(Akshell) J'ai commencé Thief, que j'avais préacheté en collector en 2014... bah, ouais la série était déjà morte totalement tuée par Dishonnored qui l'éclate sur tous les points.
# 20:09:11
(hohun) le club des boomers
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