Akshell a écrit
« un tas de références cinématographiques »

Le saint Graal des arguments de merde, à croire que maintenant un film n'a plus le droit d'exister par lui-même pour être bon, il faut qu'il fasse référence à tout un cortège de merdes de série B. Et encore si ceux qui sortaient cet argument les avaient réellement ces références, mais même pas... C'est juste l'argument d'autorité du pauvre piqué à Mad Movies. L'excuse universelle pour les réalisateurs sans talents qui ne font que copier-coller comme Tarantino.

On n'aurait pas pu mieux résumer ma pensée.

Akshell a écrit Mad Movies

\o/ (je ne retiens que ce qui m'intéresse dans ta réflexion)

Akhsell: comme j'ai été méprisant à ton encontre (par la brieveté de ma réponse), je souhaiterai que tu acceptes mes plus sincères excuses. Je t'en supplie, c'est grave important.

Mon avis sur les références de Crazy Kung Fu n'était pas justifié, en tout cas, ma pauvre culture cinéphilique ne saurait le justifier (Matrix, lol, ptdrrrr, :noel:).

Peut-être que Stephen Chow n'a jamais vu ces films et n'est pas du tout imprégné par certains des fondements de la culture populaire occidental auquel je crus bêtement qu'il y avait une vague allusion en forme d'hommage ou pompage. Ce genre de repères culturels importants qui permettraient au public le plus large possible d'adhérer à son histoire.

"référence à tout un cortège de merdes de série B" ? ahlala, si ça se trouve t'as encore pas maté le film dont tu causes et je tombe connement dans le panneau.

Bref, la seule chose qu'il faut retenir, c'est qu'IL FAUT VOIR CE PUTAIN DE FILM (même si... bon...) !

« fondements de la culture populaire occidental »

D'où l'expression française de pot pourri, résumant assez exactement ce que sont ces films à références (aussi appelé internationalement clichés). Il est temps de grandir et sortir du stade anal !

Bon, je pense que mon cas est désespéré.
Malgré le manque d'imagination flagrant (voire même le plagiat), j'ai bien aimé le Monde de Narnia 2 (que j'ai trouvé être un joli mix entre Harry Potter et le Seigneur des Anneaux.

JustineF a écrit
voire même le plagiat

Un exemple ?

Akshell a écrit
« fondements de la culture populaire occidental »

D'où l'expression française de pot pourri, résumant assez exactement ce que sont ces films à références (aussi appelé internationalement clichés)

ou chefs d'oeuvre intemporels ou patrimoine mondial ou mythes surévalués si tu veux.

Le saint Graal des arguments de merde, à croire que maintenant un film n'a plus le droit d'exister par lui-même pour être bon, il faut qu'il fasse référence à tout un cortège de merdes de série B.

Il est temps de grandir et sortir du stade anal !

du coup, je suis entièrement d'accord :p

Et l'intertextualité, c'est aussi de la mayrde ?

Et apparemment, c'est la contagion !
Lu sur un site animalier de gauche un peu confidentiel

CBL a écrit
Ce test nécessite un avant-propos. Théoriquement, le fanboyisme nuit gravement à l’objectivité du testeur. Pour Metal Gear Solid 4 , le fanboyisme est indispensable pour bien comprendre l’histoire, pour saisir les références et les clins d’oeils et pour apprécier le retour de quelques anciens.

Dernière modification le 27/06/08 à 20:51 par carwin

carwin a écrit
Et l'intertextualité, c'est aussi de la mayrde ?

ça a l'air plutôt sale comme truc.

La personne aux deux personnes,
Mariage chez les Bodin's (avec Josianne dans le rôle de la vieille Bodin),
Bon baiser de Bruges,

Voila, j'ai passé une agréable fête du cinéma.

J'ai vu "Phénomènes" mais bon ... je te fais pareil avec un gros sèche cheveux et en tondant pas ma pelouse pendant un mois.

la personne aux deux personnes j'ai vu la bande annonce et je me suis dit non c'est pas possible.

la personne aux deux personnes est assez destiné aux personnes qui appréciaient en leur temps les messages à caractère informatif.

Sonny Riviera a écrit
la personne aux deux personnes est assez destiné aux personnes qui appréciaient en leur temps les messages à caractère informatif.

Oui, je l'ai deviné avec la référence à la COGIP.
Le problème c'est que les MCI durent deux minutes alors qu'un film dure 1h30 et que quelque chose me dit que la transition n'est pas facile.

Shotgun Stories - A la mort de leur père, autrefois haineux et alcoolique, les 3 fils abandonnés entrent en conflit avec les 4 autres fils qu'il a eu après être devenu un bon chrétien. C'est redneck mais beau, lent mais intense, et très bien joué.

The day after, un téléfilm de 1983 qui commence plutôt mal (comme un téléfilm de son époque d'ailleurs) avec tous les "clichés" (concept piqué à Pictures magazine) de la province américaine, c'est à dire "famille travail patrie" (Marianne) mais à partir du moment où "les Bombes explosent" (Samuel Dynamite), toute cette belle société du cliché se désagrège. Les retombées radioactives retombent et tout devient alors "chaotique" (Etienne Chaos).

Et, comme dirait un professeur d'université qui citait Albert Einstein, "je ne sais pas à coups de quoi on fera la 3e guerre mondiale, mais on fera la 4e à coups de bâtons et de pierres".

Der Himmel über Berlin (Les Ailes du désir)

C'est space mais ça nous change des films de merde.

JFK.

Je l'avais vu il y a très longtemps, et je ne me souvenais pas à quel point ce film avait influencé le cinéma.
Tout y est.
La bande son paranoïaque aujourd'hui encore maintes fois copiée.
Les seconds rôles (et figurants) qui ont autant de gueule que le casting est prestigieux.
La façon de monter docu et reconstitution, pour des scènes toutes plus mythiques les unes que les autres.
Ce film est un marathon, un tour de force, qui a influencé de façon très marquée le cinéma (et les séries, coucou X Files !) jusqu'à présent.

Si vous l'avez vu i ly a longtemps, revoyez-le !

Influencé X-files ? Et par extension le cinéma ?
T'y vas un peu fort, Batman

Influencé le cinéma et les personnes de cet univers là, séries incluses.
Le film est vraiment puissant (JFK, pas le film d'X Files, veux tu arrêter ?), il contient une telle rage, une telle passion, accompagnée par une technique novatrice et irréprochable, qui va jusqu'à inspirer acteurs et musicien (John "j'ai gagné tous les oscars" Williams). Rien que le thème de la paranoïa (les notes de piano graves et désordonnées, sur une pulsation donnée par des morceaux de bois qui s'entrechoquent, avant la levée des cuivres, comme une nausée, c'est du génie) vaut un nouveau visionnage de ce film.

Nan mais Oliver Stone et 'influencé le cinéma' dans la même phrase, déja, on voit bien que tu tentes un troll, là.

Ouai mais à la fin le complot c'est même pas sûr! pfffrt! Y a même pas la soluce sur Jeuxvideo.com

Non mais je comprends tout à fait votre point de vue.
J'ai failli avoir le même à la longue. Avec tous ces films qui s'accumulent, on finit par en oublier certains.
Et pourtant, si vous rematez JFK, vous verrez très certainement ce que je veux dire.

Coupons la poire en deux, disons que c'est un film emblématique de son époque (d'un point de vue cinématographique), qui s'est aventuré aux frontières des recettes bien policées du cinéma, qui a entraperçu une voie qui ne sera exploitée que des années plus tard.

C'est bien la 1ère fois que j'entends parler de la portée cinématographique de JFK. Je suis tout ouïe. Pour moi il avait surtout, à l'époque, l'avantage de montrer au grand public la version de la "théorie du complot".

Après le débat est ailleurs: tireur isolé, complot. 1 partout, balle au centre. (et j'en ai lu des pages web, des bouquins et des machins bidules sur le "crime du siècle", c'est fascinant).

kaplan a écrit
Nan mais Oliver Stone et 'influencé le cinéma' dans la même phrase, déja, on voit bien que tu tentes un troll, là.

A défaut d'influencer le cinéma, il m'aura quand même fait tout chose, lors de mon adolescence, avec Natural Born Killers.

Dernière modification le 22/07/08 à 02:43 par Zeb

Non, mais on est bien d'accord, Zeb. Le film était avant tout présenté lors de sa sortie comme l'adaptation du livre exposant les théories cachées au public, avec une distribution d'acteurs assez extraordinaire (un film choral, quoi).
Pourtant il y a bien plus que ça dans ce film. Et rien que pour apprécier le film autrement que par le prisme de "l'actualité" qu'on nous mettait devant les yeux lors de sa sortie (genre il ya des révélations et tout), et pour voir l'ampleur de ses qualités artistiques, un revisionnage est fortement conseillé.

Poil aux pieds.

Mais avant toute chose, revoyez Hudson Hawk.
Ecrit, joué et chanté par Bruce Willis.
Une scène de course poursuite en civière.
David Caruso en mime qui prend des pains.
Des services secrets du vatican.
Des dialogues qui tuent.
Des scènes de vol chantées.

Tout ce qu'il faut pour un film qui restera gravé au fer rouge dans mes annales. J'en saigne encore.

Merci.

Vous êtes le bienvenu ;)

Creature from the Black Lagoon, référence du film de monstres qui ne vole pas son titre (Akshell est demandé à la cueille). Oh oui, le genre lui doit tellement. Un chef-d'oeuvre, un véritable bijou. Une seule vision ne suffit à percevoir la richesse thématique tant il critique notre société (argument prima classe).

Dernière modification le 24/07/08 à 12:50 par KtuLulu