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Test : Serious Sam 2

article de JiHeM , publié le 10 février 2006 à 00:29
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe des Serious Sam, petit rappel : on avance, des hordes de monstres apparaissent par vagues gigantesques, on les tue, on fait le plein de munitions, de vie et d’armure, on avance. Bref, du FPS bien bourrin sans une once de réflexion, d’infiltration ou d’autres trucs en ion. Une sorte de retour aux sources du gameplay originel de Doom, à l’inverse de la tendance de diversification actuelle, où l’on rajoute un zeste de RPG, d’infiltration, d’énigmes... mais où les ennemis se comptent sur les doigts d’une main. Le fan d’action décérébrée intense que je suis, n’ayant eu que l’excellent Painkiller à me mettre sous la dent récemment, commençait donc à s’impatienter et désespérait de voir Serious Sam 2 sortir un jour. Après une démo qui m’avait laissé dubitatif, qu’en est-il du jeu complet ?

Serious BLAM !
Que les fans se rassurent tout de suite, l’action est toujours aussi furieuse, avec des niveaux intenses, héroïques, que dis-je épiques (le dernier et ses 1 200 monstres…) ! Je me suis surpris plusieurs fois en train de prier pour qu’une vague s’arrête enfin, à cours de munitions et de vie, alors que les ennemis continuaient encore et toujours a spawner par dizaines. Ou à hurler des « abusé », « sont tarés ces développeurs » et autres devant certains passages corsés. Bref le challenge est bien là, et les quelques moments de calme entre 2 vagues sont plutôt bienvenus lorsqu’on vient d’exploser une cinquantaine de clowns psychopathes kamikazes. On retrouve aussi les autres éléments caractéristiques de la série : l’humour, les nombreux secrets tous plus délirants les uns que les autres, les grands espaces. La plupart des armes et des sbires de Mental ont été repris des premiers épisodes, bref on est en terrain connu.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe des Serious Sam, petit rappel : on avance, des hordes de monstres apparaissent par vagues gigantesques, on les tue, on fait le plein de munitions, de vie et d’armure, on avance. Bref, du FPS bien bourrin sans une once de réflexion, d’infiltration ou d’autres trucs en ion. Une sorte de retour aux sources du gameplay originel de Doom, à l’inverse de la tendance de diversification actuelle, où l’on rajoute un zeste de RPG, d’infiltration, d’énigmes... mais où les ennemis se comptent sur les doigts d’une main. Le fan d’action décérébrée intense que je suis, n’ayant eu que l’excellent Painkiller à me mettre sous la dent récemment, commençait donc à s’impatienter et désespérait de voir Serious Sam 2 sortir un jour. Après une démo qui m’avait laissé dubitatif, qu’en est-il du jeu complet ?

Serious BLAM !

Que les fans se rassurent tout de suite, l’action est toujours aussi furieuse, avec des niveaux intenses, héroïques, que dis-je épiques (le dernier et ses 1 200 monstres…) ! Je me suis surpris plusieurs fois en train de prier pour qu’une vague s’arrête enfin, à cours de munitions et de vie, alors que les ennemis continuaient encore et toujours a spawner par dizaines. Ou à hurler des « abusé », « sont tarés ces développeurs » et autres devant certains passages corsés. Bref le challenge est bien là, et les quelques moments de calme entre 2 vagues sont plutôt bienvenus lorsqu’on vient d’exploser une cinquantaine de clowns psychopathes kamikazes. On retrouve aussi les autres éléments caractéristiques de la série : l’humour, les nombreux secrets tous plus délirants les uns que les autres, les grands espaces. La plupart des armes et des sbires de Mental ont été repris des premiers épisodes, bref on est en terrain connu.



Tiens salut Gatling, qu’est-ce que tu fous là ?

Serious Sam 1.5 ?

Tout ça pourrait en effet sentir le réchauffé, voyons donc quelles sont les nouveautés qui font de cet opus un jeu complet et non un simple add-on. Un des principaux changements est l’ajout de véhicules, pour la plupart assez funs à piloter et relativement puissants. Il y a aussi quelques passages où l’on peut contrôler des tourelles pour défendre une zone, c’est plus anecdotique mais ces séquences sont bienvenues car elles viennent changer un peu le gameplay assez répétitif du titre. Le système de vies, héritée de la consolisation du titre, ne sert à rien. De nouveaux méchants assez réussis font leur apparition, ainsi que quelques nouveautés dans l’arsenal, mais on se contentera en général de la sainte trinité double shotgun / minigun / rocket-launcher, bien que le plasmagun, les perroquets explosifs ou même le fusil de snipe puisse avoir aussi leur utilité contre certains types d’adversaires, sans oublier le canon qui sera bien pratique vers la fin du jeu. Il n’y a toujours pas de tir secondaire, le clic droit servant à lancer des grenades. C’est une autre nouveauté, et elle est de taille : elles sont puissantes, on peut en embarquer 30 et elles sont distribuées généreusement, on n’hésitera donc pas à abuser du clic droit pendant qu’on arrose avec l’index. Dernier changement et non des moindres : le Serious Engine 2.



Tant de générosité, ça cache quelque chose…

Gorgeous Sam

Niveau graphique, pas grand-chose à dire. Techniquement c’est beau et fluide, artistiquement le nouveau style « toonesque » pourra déplaire mais colle plutôt bien à l’univers déjanté. Le moteur a l’air bien optimisé, les chargements sont très courts et aucun plantage à déplorer (juste quelques bugs mineurs rencontrés). Au niveau sonore, les musiques sont dans l’ensemble moyennes, quelques unes sortent du lot (dans un sens comme dans l’autre…) mais rien de transcendant, elles rythment l’action et c’est tout ce qu’on leur demande. Idem pour les sons, quand à la VF elle est toujours assurée par le doubleur de Bruce Willis. Bref la réalisation est très correcte, certes loin de certains ténors du genre, mais on en reparlera quand Doom 3 sera capable d’afficher plus de 20 imps à l’écran à 50 fps constants… Petit regret : les outils d’édition sont absents, mais c’est sûrement provisoire puisque Seriousengine.com arbore un « coming soon » laissant espérer une prochaine disponibilité pour la plus grande joie des mappeurs et moddeurs.



Elvis n’est pas mort, j’en étais sûr !

Serious fan

Bref je crois que vous l’aurez compris en lisant ces lignes, je suis un fanboy de Serious Sam et le nouvel opus ne déroge pas à la règle : je l’aime ! Ça ne m’empêche pas d’être lucide et de voir ses petits défauts, comme par exemple une IA à la ramasse, mais il faut avouer que l’essence du jeu -c'est-à-dire les hordes d’ennemis et les boss gigantesques- est bien là. Et puis l’IA, autant dans des jeux comme FEAR ou Call of Duty c’est important, autant dans Serious Sam le nombre des monstres l’emporte sur leur intelligence ! Alors oui, il arrive qu’un squelette se bloque dans le décor où qu’un waypoint saute un peu trop aux yeux, mais certains adversaires se montrent tout de même coriaces grâce à leurs déplacements ou leurs attaques (maudites sorcières !). A part ça la durée de vie est assez bonne, surtout si comme moi vous fouillez chaque recoin des 42 niveaux (assez inégaux et toujours linéaires) à la recherche des secrets : il m’a fallu environ 13 heures en difficulté normale (c’est déjà chaud par endroits) pour venir à bout de l’histoire. Enfin histoire est un bien grand mot, le « scénario » à l’épaisseur d’une ficelle de string (résumé en 5 mots : Sam doit sauver l’univers) mais il est bien déjanté par moments. Et le coop est bien sûr toujours de la fête pour prolonger le plaisir en multi.



Près de 1 000 ennemis tués en moins de 40 minutes, une bonne moyenne.

En conclusion

En conclusion ? Ben Sam bute Mental et sauve l’univers quoi ! A merde j’ai spoilé la fin… Je disais donc : en conclusion, Serious Sam 2 est donc bien le digne successeur de ses ancêtres. Certes il innove peu, mais c’est justement ce que les fans lui demandent, ça reste de l’action effrénée et décérébrée et c’est bien ainsi. On lui pardonne donc ses quelques défauts devant le bon défouloir qu’il nous offre, et on retourne avec plaisir fragger des dizaines de squelettes klers à grands coups de canon ! YEE-HAA !
article de JiHeM — publié le 10 février 2006 à 00:29
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# 19:44:26
(hohun) 15:24:24 et pas un bobo, franchement les gamins sont en mousse
# 15:24:24
(carwin) Ma région a du talent [url]
# 22:25:52
(plantmann) Sinon depuis quelques jours, j'ai attaqué X-com 2 : ben j'aime bien. Il est dur, mais pas injuste, et il est facile à prendre en main.
# 22:24:24
(plantmann) J'ai lâché à la mission dans le quartier englouti, on basculait trop de l'infiltration à l'action à mon goût (et moi j'aime surtout le côté "puzzle" de l'infiltration)
# 22:23:39
(plantmann) J'ai pas joué à Thief (j'en avais pourtant entendu plutôt du bien, mais il date effectivement) mais Dishonored m'a beaucoup plu, même si je ne l'ai pas fini
# 14:51:37
(Akshell) ça ne marche pas du tout.
# 14:51:27
(Akshell) ils ont voulu créer un "body awareness", le mouvement effectué s'adapte à la positon du perso, mais ce n'est pas très bien géré, tu te mets à couvert quand tu veux dash dans une ombre, tu te retrouve bloqué quand tu veux sauter dans le vide.
# 12:01:49
(hohun) 10:58:21 j'y ai joué récemment, et je l'ai lâché en cours de route, c'était pas mauvais mais passé les premières visites dans le monde on se lasse. C'était bizarrement lourdingue
# 10:58:21
(Akshell) J'ai commencé Thief, que j'avais préacheté en collector en 2014... bah, ouais la série était déjà morte totalement tuée par Dishonnored qui l'éclate sur tous les points.
# 20:09:11
(hohun) le club des boomers
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