l'asile.fr


Un film que vous avez ni aimé ni pas aimé.

Brooklyn Affairs
de Edward Norton



je m'attendais à trop, la déception est d'autant plus grande.

Enlever le syndrome de Gilles de la Tourette à notre héro (qui n'affecte pas le scénario soit dit en passant: tu peux l'enlever ça change rien) et vous vous retrouvez avec un polar au scénario pas trop mal, bien filmé, aux personnages pas inintéressants avec une prestation d'Edward Norton très bonne, dans une ambiance jazzy un poil cliché mais qui tient bien le propos et la cohérence du film... mais à l'intrigue fade ... Alors que le sujet en lui même pourrait être bien plus mis en valeur. Mais il fallait choisir entre le personnage et l'Histoire et ils ont clairement sacrifié l'Histoire au personnage (un peu comme Joker, faut croire que ça va devenir une mode).

Je m'attendais à un digne successeur de LA Confidential, j'ai cru lire un roman de gare..


Dernière modification le 30/04/20 à 01:34 par Pisto
jeudi
30 avril 2020 à 01:26
 
 

Avec 25 ans de retard, j'ai vu Toy Story. Le scénar' tient sur un timbre-poste, les humains ont une tête méga-glauque, les persos ont des réactions débiles (Monsieur Patate est un gigantesque psychopathe), c'est pas super cohérent, bref même à l'époque j'ai du mal à comprendre comment il a pu se prendre d'aussi bonne critiques. Je suppose que l'aspect nouveauté a dû jouer. Ça reste regardble, mais une fois, pas plus.


jeudi
30 avril 2020 à 09:21
 
 

dans le dernier, le nouveau personnage est une fourchette suicidaire.
très bon exemple pour les enfants.


jeudi
30 avril 2020 à 10:23
 
 

Selune
#784 Budmo !

Haannn !!!!! Akshell il a vu le dernier Toy Story !


jeudi
30 avril 2020 à 10:35
 
 

non, juste la bande annonce :)


jeudi
30 avril 2020 à 13:52
 
 

hohun a écrit
Avec 25 ans de retard, j'ai vu Toy Story. Le scénar' tient sur un timbre-poste, les humains ont une tête méga-glauque, les persos ont des réactions débiles (Monsieur Patate est un gigantesque psychopathe), c'est pas super cohérent, bref même à l'époque j'ai du mal à comprendre comment il a pu se prendre d'aussi bonne critiques. Je suppose que l'aspect nouveauté a dû jouer. Ça reste regardble, mais une fois, pas plus.


regarde pas le Roi Lion, tu vas halluciné...


jeudi
30 avril 2020 à 14:46
 
 

Gingembre
#787 Affreudisiaque

S'il ne faut voir qu'un seul Toy Story, c'est le 2. Drôle, rythmé, avec de l'émotion Pixaresque comme il faut.
Cela dit j'ai toujours trouvé que Toy Story etait une oeuvre "mineure" de Pixar (me suis même fait un peu chier sur le 3 et 4).
Sur le même thème général de la sortie de l'enfance, Vice Versa est à des années lumière..


Dernière modification le 04/05/20 à 09:55 par Gingembre
jeudi
30 avril 2020 à 15:54
 
 

Rocketman
de Dexter Fletcher



pas mal, sans grande originalité, ce biopic ressemble quand même vachement à Bohemian Rapsody dans son défilé narratif jusque dans la mise en scène !

- bah oui abruti, c'est le même réalisateur

haaa c'est pour ça...

Moi qui conchie normalement les comédies musicales, dans ce cas cela m'a pas trop dérangé car les passages en chanson sont toutes bien scénarisées et ça passe mieux pour moi.


Dernière modification le 02/05/20 à 19:58 par Pisto
samedi
02 mai 2020 à 19:56
 
 


Sur le même thème général de la sortie de l'enfance, Vice Versa est à des années lumière..


Plutôt fan des toy story en ce qui me concerne mais complément d'accord avec toi sur Vice Versa qui est superbe.


dimanche
03 mai 2020 à 04:56
 
 

1917
de Sam Mendes



Ce film n'est pas mauvais, Sam Mendes a assez de talent pour fournir une œuvre artistique digne de ce nom mais ça rassemble vachement à un mélange d'une partie ultra scriptée de BF1, avec une pincée d'"Il Faut Sauver le Soldat Ryan" et saupoudré des "Sentiers de la Gloire". Marrant donc mais à pas choisir son style, il tombe vite dans la catégorie: "j'ai bien fait de pas l'acheter en DVD vu que je le reverrais jamais"

Il y a cependant une touche odysséenne homérique qui rend le film très agréable à regarder et non dénué de tout sens. Il aurait fallu pousser cet aspect beaucoup plus loin, ça aurait donné un vrai sens et une vrai originalité à son film. Le plan séquence c'est bien, surtout quand il fait avec un tel talent de chef op, mais ça ne peut pas etre une fin en soi..

Par contre, il va vraiment falloir arrêter de SPOILER tout le film avec des teasers. Car dès les 5 premières minutes, le teaser principal prend tout son sens et dévoile -quasiment- le dénouement et tu passes donc 2h à l'attendre... CHIANT §!


Dernière modification le 17/05/20 à 14:03 par Pisto
samedi
16 mai 2020 à 23:18
 
 

TeneT
Au risque de ressasser


lundi
07 septembre 2020 à 00:43
 
 

Selune
#792 Budmo !

Swan a écrit
TeneT
Au risque de ressasser


Haha ! :-D

Bon, en gros, tu y trouves ce que tu y apportes, quoi...


Dernière modification le 07/09/20 à 08:45 par Selune
lundi
07 septembre 2020 à 08:44
 
 

Selune a écrit
Bon, en gros, tu y trouves ce que tu y apportes, quoi...


Alors plus sérieusement, je n'irais pas jusque là.

Je dirais que le film délaisse des éléments pour se concentrer sur d'autres.

Je ne sais pas si c'est finalement son style qui est plus radical(incomplet?) quand il n'écrit pas avec son frère. Peut-être qu'il est plus attaché au concept et à la structure (le squelette) et que c'est habituellement son frère qui apporte les ruptures de rythme et le développement des personnages (la chair).

Je ne suis pas dans leur intimité alors je ne saurais pas dire si ça vient de là.

Il ne faut pas s'attendre à trouver l'intensité émotionnelle d'un Interstellar.

Le film n'est pas vide, il est plutôt extrême.

En terme de détails il est plutôt riche, mais il n'est pas généreux quand il s'agit de les donner à voir.

C'est au spectateur d'aller chercher la moelle, certains diront que c'est prétentieux de demander au spectateur un tel effort, d'autres trouveront que c'est respectueux de ne pas chercher à les prendre par la main.

Moi j'ai trouvé le film épuisant à regarder, mais sympathique à détricoter. Je trouve plus agréable de l'avoir vu que de le voir.


lundi
07 septembre 2020 à 16:51
 
 

Selune
#794 Budmo !

Swan a écrit
Moi j'ai trouvé le film épuisant à regarder, mais sympathique à détricoter. Je trouve plus agréable de l'avoir vu que de le voir.


Ce sont ceux qui laissent le plus de traces, quand on les préfère après les avoir vus que sur le moment...


lundi
07 septembre 2020 à 17:38
 
 

Moueh, j'ai trouvé ça correct mais trop scolaire. Le script est trop dense et la réal aseptisée. Comme d'hab, un film trop complexe pour son propre bien, parce que le concept de départ est simple mais Nolan se sent obligé d'en faire un truc un peu indigeste. C'est comme s'il avait peur que la simplicité ne nous permette de voir qu'il y a quand même du bullshit... et que le film n'a que l'illusion de l'intelligence.

M'enfin c'est toujours mieux qu'Avengers 27.


lundi
07 septembre 2020 à 21:11
 
 

Le jour où Nolan arrêtera de se prendre pour un intello, il arrivera à nous faire un flime supportable (ses premiers étaient très bien avant qu'il soit persuadé de son propre génie).
On va dire que jusqu'à The Prestige c'est pas mal (probablement uniquement parce que l'idée de caster Bowie en Tesla était superbe. Hein quoi ? Fanboy moi ? jamais !).
Le reste de sa filmographie est insupportable de suffisance et de prétention (les gens qui pensent que Inception ou Interstellar sont des films denses et complexes sont à rayer de votre liste d'amis).
Sans même parler de cette obsession pour le twist final qui est sensé te révéler tout le film sur lequel il a basé toute sa filmographie.
Pénible et infantilisant.


Dernière modification le 13/09/20 à 21:25 par kaplan
dimanche
13 septembre 2020 à 21:19
 
 

Selune
#797 Budmo !

kaplan a écrit
(les gens qui pensent que Inception ou Interstellar sont des films denses et complexes sont à rayer de votre liste d'amis).


Tu viens de perdre tous tes amis... ^_^


dimanche
13 septembre 2020 à 21:40
 
 

Je suis habitué dés qu'on parle de cinéma (ou de musique ;) ).

C'est le double avantage d'être un associal ET un connard élitiste...


dimanche
13 septembre 2020 à 21:49
 
 

Le Prestige
(encore) de Christopher Nolan

J'ai eu envie de revoir ce film que j'avais vu à sa sortie. Je ne me souvenais plus de la raison pour laquelle je n'étais pas aussi dithyrambique que l'opinion générale.
Ce second visionnage a confirmé cette "déception", malheureusement au sens français et non anglais du terme.

Je m'efforce d'apprécier une œuvre pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle aurait pu être, mais pour celle-ci je n'arrive pas à m'empêcher de déroger à cette règle.

Je ne vais pas m'étendre sur les raisons de cette incapacité dans ce cas précis, je dirais juste que le thème et la mécanique du film m'encouragent à cette dérogation.

"Le Prestige" s'emploie à décrire le principe de la diversion, un élément crucial à tout numéro de prestidigitation, mais semble passer à coté de multiples opportunités de le démontrer.

S'il est un tour qui fonctionne c'est probablement celui de faire passer la première scène de Angier (Jackman) piégeant Borden (Bale) pour l'inverse. Ce tour de passe-passe est plutôt réussi.

Mais afin de réussir ce tour, le film sacrifie toutes ses autres diversions, allant même jusqu'à recourir à de la "vrai" magie, ce qui apparait comme une trahison au principe de l'illusion.

Il y a plusieurs véritables illusions qu'il aurait été possible de réaliser sans trahir le réel.

1- Borden dirige Angier vers Tesla qui parvient à construire une machine capable de démultiplier les choses. Borden et/ou Tesla auraient très bien pu mystifier Angier avec quelques chats et quelques chapeaux. C'eût été un tour très facile à mettre en œuvre.

2- Angier trompé par cette machine aurait pu se venger à son tour de Borden en lui faisant croire que la machine fonctionnait bel et bien dans ses prétentions à créer des clones, en mettant en scène le camouflage de faux clones sacrifiés. Il n'aurait eu à sacrifier que sa doublure alcoolique devant les yeux de Borden et mettre des mannequins dans des cuves, ou plus simplement, trimbaler des cuves vides couvertes et organiser l'enterrement clandestin de simples sacs de patates. Borden aurait pu tuer Angier pour s'accaparer cette machine pour finalement se rendre compte qu'elle ne produisait que de jolis éclairs, puis déterrer les sacs de patates et comprendre qu'il avait été victime d'une illusion.

Je m'attendais à ce genre de tour de passe-passe, hors tout a simplement fini par être ce qu'il semblait être. Y compris le frère jumeau de Borden toujours maladroitement déguisé, ouvertement camouflé dans la façon de le filmer et régulièrement sous-entendu dans leur relation avec leurs deux femmes. Il aurait été plus surprenant qu'il ne soit PAS sa doublure, qu'il soit une diversion destinée au spectateur.

Au final, on se demande bien où étaient les faux-semblants, et l'élément le plus extraordinaire n'avait pas de "truc".

Nolan a réussi l'exploit de réaliser un film sur la magie sans même parvenir à faire un simple tour, et en recourant à ce que n'est justement pas la magie, c'est à dire autre chose qu'une illusion de l'impossible.

En revoyant ce film je pensais me rendre compte que je m'étais fait mystifié par un premier visionnage, que je n'avais juste pas vu le "truc".
Après réexamen, soit le tour est bon, soit il n'y en a pas.

Dans le doute, je n'ai ni aimé ni pas aimé.


mardi
22 septembre 2020 à 05:46
 
 

Je me souviens d'avoir été voir the dark knight au cinéma, le film se termine, ~1h50, c'est pas mal, on a une conclusion, et là paf, ça repart pour une demi heure.
Il est aussi incapable de finir.


mardi
22 septembre 2020 à 08:49
 
 

Selune
#801 Budmo !

Swan a écrit
Le Prestige
(encore) de Christopher Nolan
[...]
allant même jusqu'à recourir à de la "vrai" magie, ce qui apparait comme une trahison au principe de l'illusion.


Ben c'est parce que le livre qui l'a inspiré parle de vraie magie (Le Prestige, donc, de Christopher Priest).

Après, le scénario a été tellement tordu dans tous les sens qu'il n'a plus trop à voir avec le livre... (à part le titre)


Dernière modification le 22/09/20 à 10:01 par Selune
mardi
22 septembre 2020 à 09:58
 
 

Ah je n'avais pas fais gaffe que c'était une adaptation, si en plus elle s'écarte de l'original ça devient difficile de juger sans avoir lu le livre.
Disons que ma critique concerne le film pris individuellement.


mardi
22 septembre 2020 à 17:13
 
 

L'année dernière à Marienbad (1961).

Moins indigeste qu'Hiroshima mon amour, du même réalisateur, il y a un gros travail de confusion volontaire et un style viusel comme sonore qui attire l'attention, et je me suis surpris à penser à la citation de Christopher Nolan, je cite :

Tout le monde m'accusait d'avoir copié le film, mais je n'avais en fait jamais eu l'occasion de le voir. Je l'ai vu et je me suis dit "Oh, wow. Les gens vont penser qu'il y des passages d'Inception que j'ai copiés directement de L'année dernière à Marienbad." (…) [Ce que ça veut dire, c'est que] j'ai copié les films qui ont copié L'Année dernière à Marienbad, sans avoir vu l'original. C'est vraiment à ce point une source d'idées sur les relations entre le rêve, la mémoire et ainsi de suite, et c'est vraiment ce de quoi traite Inception.


Et en effet, ce film exploite la symétrie, les longs plans fixes, le montage haché et les narrateurs instables comme autants d'éléments de malaise, et le fait si bien qu'on en retrouve encore l'influence dans des films 60 ans plus tard, généralement dans des passages flash-backs de quelques minutes au plus pour éviter de perdre le spectateur. J'ai vu du Kubrick, du Nolan et d'innombrables films américains dans ce film.

Pourquoi je suis mitigé malgré tout ? Parce que c'est un exercice autant qu'un film, et qu'il ne faut certainement pas le regarder pour se distraire. Pour refaire le parallèle avec Nolan, imaginez Inception mais sans le côté film d'action à la mords-moi-le-nœud.


vendredi
05 mars 2021 à 15:38
 
 

TENET
de Nolan





Effectivement, ce film est un véritable recto/verso. Au recto y'a l'idée et la mise en scène chiadée dont tu t'amuses à détricoter après coup.

Mais le verso est bien rempli : personnages froids avec lesquels on ne s'attache pas trop, et d'aucun s'attache entre eux également. La BO manque de tonus. Mais surtout l'histoire principale dans laquelle l'idée d'inversion s'inscrit est très moyenne et hors de notre porté. bref tout est fait pour que le spectateur ne rentre jamais dans le film, il n'est ni assez intime, ni assez fini.

Certains diront que c'est marrant de détricoter un film après l'avoir revu et c'est le genre qu'on oublie pas. Certes mais y'a deux façon de faire: soit le regarder 2 fois de suite, soit pas, et TENET a se gros désavantage.. c'est que tu n'as pas envie de le regarder une seconde fois, quelques passages à la rigueur. Contrairement à Momento que j'ai vu 2 fois de suite sans m'ennuyer.

Il a aussi un autre énorme défaut: le montage de la scène d'ouverture. Trop complexe, trop nerveuse, trop hors de propos et surtout trop longue. Et le début d'un film, c'est important. Pour un james bond ça passe, pour un nolan pas du tout.


Swan a écrit
Selune a écrit
Bon, en gros, tu y trouves ce que tu y apportes, quoi...


Alors plus sérieusement, je n'irais pas jusque là.

Je dirais que le film délaisse des éléments pour se concentrer sur d'autres.

Je ne sais pas si c'est finalement son style qui est plus radical(incomplet?) quand il n'écrit pas avec son frère. Peut-être qu'il est plus attaché au concept et à la structure (le squelette) et que c'est habituellement son frère qui apporte les ruptures de rythme et le développement des personnages (la chair).

Je ne suis pas dans leur intimité alors je ne saurais pas dire si ça vient de là.

Il ne faut pas s'attendre à trouver l'intensité émotionnelle d'un Interstellar.

Le film n'est pas vide, il est plutôt extrême.

En terme de détails il est plutôt riche, mais il n'est pas généreux quand il s'agit de les donner à voir.

C'est au spectateur d'aller chercher la moelle, certains diront que c'est prétentieux de demander au spectateur un tel effort, d'autres trouveront que c'est respectueux de ne pas chercher à les prendre par la main.

Moi j'ai trouvé le film épuisant à regarder, mais sympathique à détricoter. Je trouve plus agréable de l'avoir vu que de le voir.


Dernière modification le 24/10/21 à 23:12 par Pisto
dimanche
24 octobre 2021 à 23:07
 
 

Bac Nord
de Cédric Jimenez



Bon film dans la forme: rythme, script et suspens. Mais ça reste un The Shield au rabais. Et c'était pas gagné après une scène d'intro ridiculement ratée: grossière et aberrante.

Dans le fond, y'a pas grand chose. Surtout que la surcaricaturation des banlieues ne m'auraient pas forcément choqué si le film ne se vantait pas d'être inspiré de faits réels. Même si on a envi de répondre aux détracteurs de tout bord que c'est bien et surtout la lâcheté de la hiérarchie qui est le sujet principal, bien plus que la violence des banlieues. De plus, sans cette violence quasi vicérale, il est évident qu'il perdrait énormément en rythme.

Voilà donc son gros défaut: de jouer avec les codes du cinéma mais en sa targuant d’être factuel.

C'est con.


Dernière modification le 25/04/22 à 12:20 par Pisto
samedi
02 avril 2022 à 00:04
 
 


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