"Auriez-vous fait cela sur une personne en état normal ?"

La question est à la fois pertinente et hors de propos : si la personne était dans son état normal, elle n'aurait pas besoin de soins.

Oui, d'où l'abus par les personnes en charge de ces soins, d'où le procès...
La question est tout à fait légitime et parfaitement pertinente.

hohun a écrit :
"Auriez-vous fait cela sur une personne en état normal ?"

Sous-entendu: "Auriez-vous fait cela sur un patient capable de réagir à un traitement dégradant et de vous mettre sa main dans la gueule ?"

Parler de violence, même morale (faudrait bien définir ce que c'est déjà), n'en reste pas moins hors de propos.

Qu'il y ait procès : ok ; mais qu'il y ait condamnation pour "violence morale" est ridicule.
Il s'agit d'une vilaine blague pour les uns, d'une humiliation voire d'une brimade pour la victime et basta. Cela doit certes être condamné mais pour ma part j'ajouterais que cela devrait se faire en interne, il n'est pas nécessaire d'encombrer un tribunal pour ça.

Politiciens comme juristes devraient faire gaffe à pas trop dire n'importe quoi par glissement sémantique ou abus de langage pour faire du zèle comme c'est la mode en ce moment sur tous les sujets délicats. Employer les bons termes pour une juste condamnation serait bien plus efficace, surtout quand les vrais cas graves arriveront.